« Vous, européens avez l’heure, alors que nous africains, avons le temps «
Après une nuit de voyage, alors que nous attendions un guide vers 13h30, pour nous faire visiter le musée de l’apartheid Nelson Mandela, celui ci est arrivé vers 9h30, alors que nous espérions récupérer nos chambres dans l’espoir de se laver un et de se reposer.
Nous sommes donc partis illico pour visiter ce musée, et surtout profiter des explications de Victor, notre guide philosophe africain, pour nous faire comprendre au delà de l’exposition ce qu’était l’apartheid, et quelles étaient les difficultés encore présentes aujourd’hui dans la vie commune des deux races, et ce mot dans la bouche de Victor n’est pas péjoratif, mais est une réalité.

Le musée présente ce système où le but était de tout favoriser pour le développement d’une race blanche au détriment de la noire.
Mais la notion de race intégrait bien d’autre chose, puisque l’identité de chaque personne se décidait en fonctions d’autres critères plus ethniques, voire des considérations simplement liées à la santé physique. Par de nombreux aspects on est bien proche drs doctrines nazies.
Ainsi des asiatiques chinois allaient être catégorisé dans leur identité comme noirs alors que les japonais étaient blancs. Les handicapés se retrouvaient naturellement dans le groupe noir.

A partir de là et au delà du système de ségrégation, que l’on connaît bien, de séparer les 2 races dans les bus, au restaurant, à l’école l’apartheid visait à être sûr que des catégorisés comme noirs ne puissent être favorisés. Par exemple des matières comme les mathématiques ou les sciences en général devaient être obligatoirement enseignées en Afrikaner, pour être sûr que seuls les descendants des colons boers ne pourraient comprendre la matière et s’instruire.
En parallèle le musée montre par des photos des comment non seulement cette race noire au sens large du terme s’est organisée pour résister et renverser ce système avec entre autre des leaders comme Nelson Mandela. Il y avait aussi beaucoup de blancs qui ont combattu ce système et beaucoup de femmes blanches qui se sont battues avec leurs employés.
L’intérêt est aussi de montrer un Mandela imparfait qui fait des erreurs, mais qui arrive avec Frederik de Klerk le président garant de l’apartheid, à mettre de côté l’un et l’autre ce qui les opposait, pour construire une société sur ce qui pouvait les rapprocher.
Les explications de Victor nous ont surtout permis de comprendre que aujourd’hui ce qui a été mis de côté par les deux hommes, n’a jamais été réglé et fait ressurgir des tensions encore actuellement entre les 2 communautés.
Ce musée au cours de la visite met en avant des symboles un peu simplistes, comme en fin de visite d’avoir le choix entre deux sortie, celui d’une histoire qui se répète ou au contraire qui ne doit plus se répéter en jetant une pierre sur un des deux tas de cailloux sensés symboliser chaque option. Les enfants à mon avis peuvent être sensible à ce style d’image.
Peu de possibilité de photos, d’où ce texte un peu long, pour exprimer à chaud un ressenti.
Demain matin départ pour le parc national du Matobo.

Youpi ! On repart avec vous ! On attend la suite et les photos avec impatience. Bises, profitez bien !
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Super intéressant. On a l’impression d’y être !
Profitez bien . Bisous.
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on attend les photos du parc
bizzzz
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