15 Août: Rencontre avec les Rhinoceros blancs

Départ tôt le matin, pour trouver dans le parc du Matobo, les rhinocéros blancs. Temps magnifique, mais très froid, en plus de nos 3 couches de vêtements, nous avons une couverture à disposition. A un moment j’ai cru que Evelyne voulait porter la burqua.

Dans le parc, qui est immense, nous ne l’avons pas traversé en entier, il y a beaucoup de patrouilles armées, qui surveillent 24 h sur 24 les déplacements de groupe de rhinocéros, enfin plutôt qui surveillent les tentatives de braconnage. La règle est simple, si un braconnier est aperçu, on tire sans sommation. Il y a ainsi 2 ou 3 braconniers tués par an, ce qui ne les empêche pas de préserver tant le prix de la corne de rhinocéros est élevé. 

Un des avantages de ces patrouilles que le pisteur qui nous accompagne recoit des indications par téléphone pour indiquer les animaux les plus proches.

Nous sommes ainsi tombé tombé sur un petit groupe d’une femelle et de ses deux petits (un était déjà plutôt ado et était déjà gros). Le rhinocéros blanc n’a pas une peau blanche. En fait son nom vient d’une erreur d’interprétation de prononciation entre les colons hollandais qui avaient remarqués que ces rhinocéros uniquement brouteurs d’herbe avaient une bouche plus large (wide) que les rhinocéros qui se nourrissent des feuilles d’arbustes.  Les anglais en arrivant ont confondu cette dénomination de rhinocéros wide avec White. 

Nous n’avons pas pu voir par contre le deuxième population de rhinocéros qui se cache mieux dans les taillis, que les rhinocéros blancs.

Puis à pied avec l’aide d’un garde nous avons pu approcher à quelques mètres simplement en prenant garde que l’animal ne perçoive pas notre odeur, ce qui l’aurait fait fuir. Pour le reste il est pas gâté par la nature, il est quasi sourd et aveugle.

Nous avons pu ainsi pendant près d’une demie heure à les suivre à vraiment quelques mètres. Un instant magique dans ce magnifique décor.

L’après midi nous sommes reparti pour une marche au travers des collines et de ces superbes blocs de granit partout en équilibre les uns sur les autres, pour découvrir une grotte avec de nombreuses peintures datant de 4000 à 6000 ans réalisées par les bushmen qui peuplaient cette partie de l’Afrique.

Ce n’est pas Lascaux, mais la beauté et la conservation  de ces peintures est impressionnante, d’autant plus que le site est totalement libre d’accès. Comme Lascaux, il y a une dimension spirituelle dans ces représentations.

Nous terminons cette journée par une excursion sur le site de la tombe de Cecil Rhodes, Archétype du colon britannique, mais qui a développé énormément le pays au service du royaume uni (est ce un bon ou un mal), mais malgré l’indépendance est respecté par les habitants actuels. Plus que la tombe, c’est le site qui est magnifique .

Le site ou se trouve la tombe de Cecil Rhodes

Avant le retour de nuit au lodge, nous allons admirer un couvert de soleil, un verre de gin fizz à la main.

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