Première journée pour une visite passionnante des lieux incontournables de Berlin avec une guide passionnante qui nous fait découvrir l’histoire si tumultueuse de cette ville naguère déchirée.

La postdamer platz, siège de la première gare à Berlin pendant la période prussienne, détruite ( comme l’ensemble de Berlin) pendant la seconde guerre mondiale n’a pas été reconstruite après la guerre. Située du côté Est, cette place faisait partie intégrante du no man’s land entre les 2 parties de Berlin.
A la réunification une des premières volontés a été de lui redonner un rôle majeur (notamment dans les communications ferroviaires).
Plusieurs grands groupes (Daimler Benz, Sony ont investi pour faire des ensemble architecturaux d’une grande modernité.

L’ensemble financer par Sony abrite le musée du cinéma.

Une des rares facades non détruite pendant la guerre.

Sur la place à été installé une réplique du premier feu de circulation d’Europe (1924).


On trouve à différents endroits de la place des vestiges du mur, certain complètement graffités après la chute du mur, et d’autres couverts de chewing-gum par les habitants de Berlin ouest en signe de protestation.

Beaucoup de sculptures modernes dans le quartier, dont cet homme de Berlin dont le regard porte vers… L’ouest.
La visite continue par 3 monuments commémoratifs avec principalement le monument comemoratif de la shoa qui dégage un sentiment d’oppression quand on se retrouve au milieu de cet espace de blocs de bétons.


Derrière le reichstag un petit parc commémore les victimes Roms et Tziganes.


Au centre du plan d’eau le triangle noir symbolisait le signe distinctif des déportés tziganes.

Le mac do préféré du berlinois: les saucisses sauce curry. J’ai hâte d’essayer.

Le célèbre Ampelmann un symbole de Berlin est, l’homme ampoule, donnant l’autorisation ou non de traverser. C’est aujourd’hui un objet culte pour toute une série de produits dérivés.

Vue du reichstag. On y retourne lundi pour visiter la coupole.

La porte de brandebourg qui donne sur la place de Paris. Le nom est un petit souvenir de la victoire de la Prusse et de la coalition sur les forces françaises napoléoniennes.

À l’autre extrémité de la place de Paris de trouve l’hôtel Adlon le plus grand palace de Berlin.

De la porte de brandebourg part l’avenue unter den linden qui rejoint le quartier de l’île aux musées. Les tilleuls d’origine ont été coupés pour élargir l’avenue lors des défilés nazis, et ont été replantés après la guerre.

Près de l’avenue unter den linden la place Bebelplatz avec l’université Humboldt.
Sur la place des coussins sont disposés pour que les berlinois puissent s’installer confortablement pour lire des livre emprunter dans une camionnette. Cette coutume est un pied de nez à l’histoire car c’est à cet endroit même qu’en 1933 avait été organisé un grand autodafé des livres notamment d’auteurs juifs ou non allemands

Sur la place est posée une plaque avec une citation prémonitoire d’un grand auteur allemand, Heinrich Heine du XIX ème siècle:
« Là où on brûle les livres, on finit par brûler les hommes »
Sur l’avenue unter den linden une pieta installée dans un ancien corps de garde est un hommage à toutes les victimes de guerre.

Tout au bout de l’avenue unter den Linden, on arrive sur l’île au musée avec 4 grands musées de Berlin. Un autre visite sera nécessaire pour les découvrir


De l’autre côté du pont de l’île aux musées, le château de l’empereur de prusse est en pleine reconstruction à l’identique de sa version originale.
Ce château détruit pendant la guerre avait été remplacé par les bâtiments du gouvernement tout en béton.
