Tdm 2023 – Chapitre 30:  Dubaï  (17- 18 Avril)

Nous arrivons  ce matin à Dubaï, ville qui est aussi la capitale de l’émirat du même nom. C’est aujourd’hui l’un des 7 États fédérés formant les Émirats Arabes Unis depuis 1971.

Comment peut-on imaginer qu’il y a un siècle, il n’y avait ici que quelques pêcheurs de perles qui vivaient plutôt pauvrement de cette activité?

A partir de 1969 l’exploitation des gisements pétroliers a changé la donne, et plus le monde a eu besoin de l’or noir, plus l’argent a coulé à flot dans tous les États du Golfe.

Mais Dubaï dont les réserves pétrolières étaient parmi les plus faibles de tous les pays du golfe, a très vite réalisé une transition économique vers le développement de son commerce en créant le plus grand port de la région.

Ce n’est qu’à partir des années 1990 que Dubaï recentre son activité dans le  tourisme, en créant déjà sa compagnie aérienne(Émirate), en construisant des hôtels plus somptueux les uns que les autres, en proposant des attractions grandioses, sans oublier l’implantation d’immenses complexes malls commerciaux. C’est donc ce dernier Dubaï que nous allons découvrir.

Notre visite sur les deux jours s’est articulée autour de quelques thèmes:

1)Le centre de Dubaï autour du Burj Khalifa.

Le Burj Khalifa est la plus haute tour du monde avec ses  828 m de hauteur. Au 124e étage on a une vue parfaite pour se rendre compte de ce qu’est le Dubaï moderne.

Le Burj Khalifa.
Quelques vues prises sur Dubaï à partir  124e étage de la tour.
Toujours plus de tours poussent dans le désert. Elles semblent être posées là, un peu au hasard sans un véritable plan d’urbanisme.
Une autre vue du Burj Khalifa à partir de la verrière du Mall.

Que dire du Mall ? Sur quatre niveaux c’est un concentré de tout ce qui peut exister comme marques de luxe dans le monde à des prix hors taxes !

Le centre propose aussi un certain nombre d’attractions touristiques comme  le troisième aquarium du monde. On se promène dans un grand tunnel de verre immergé dans l’aquarium, et l’on se trouve entouré de requins, de raies manta et de toutes sortes de poissons. C’est impressionnant. Malheureusement les éclairages et les reflets avec le verre ne rendent rien pour les photos.

Une vue de l’aquarium à partir du mall.
Je n’avais jamais vu cet animal bizarre: un dragon des mers.
Une jolie étoile des mers  noire et blanche.
A l’intérieur du Mall, quelques sculptures de plongeurs fixées sur un immense mur d’eau qui tombe du plafond.

2) La marina de Dubaï

Ce quartier qui se trouve  sur le front de mer à plus de 20 km du centre s’étend autour d’un canal, parallèle au littoral. On l’appelle aussi le nouveau Dubaï.

C’est là aussi que l’on va trouver de somptueux hôtels comme le Burj al-Arab, un des plus grands palaces en forme de voile de Dubaï.

Le cahier des charges de l’hôtel voulait que celui-ci atteigne la hauteur de la tour Eiffel. Jusqu’en 2007 avec ses 320 m de haut, c’était l’hôtel le plus haut du monde!!!

Vue extérieure du Burj el arabe
Devant l’hôtel Burj al-Arab
2 autres hôtels de luxe sur la plage, l’un au loin en forme de bateau, l’autre en forme de vague.

Nous visitons l’intérieur de cet hôtel considéré comme un 7 étoiles. Je ne savais pas que cette classification existait.

Le hall d’entrée.

Au 27e étage nous visitons la suite royale. C’est un luxe incroyable mais aussi d’une lourdeur incroyable.

La salle de bain avec ses robinetteries en or massif. Le comble du mauvais goût est d’avoir installé les toilettes dans la salle de bain. Pour une suite à 28000 € la nuit ils auraient pu faire un effort.
Un lit qui tourne sur lui même, avec un grand miroir circulaire sous le dais. Pour ce prix on s’occupe de votre libido !
Une vue du haut de l’hôtel: toute cette partie de la côte n’est qu’un immense complexe hôtelier et de loisirs.

Comme partout ici on ne recule devant rien en terme de gigantisme, on a créé une île artificielle en forme de palmier, le palm jumeirah près de la plage du même nom.

Le Palm Jumeirah. (photo prise par un ami)
La plage Jumeirah

Voilà ce qu’est aujourd’hui la plus grande partie de Dubaï. Mais y a-t-il l’âme d’un peuple dans tout cela ? Les flots d’argent générés par le pétrole n’ont ils pas englouti cette âme  ?

La volonté d’un émir de créer ce Dubaï peut être considérée comme mégalo, mais peut être est elle seulement visionnaire, pour éviter à toute une population de perdre sa prospérité lorsque le pétrole viendra à se tarir.

Mais cette ville de béton, de verre, d’acier bâtie sur le sable, un rêve de sable, une Babylone des temps modernes, ne risque t’elle pas un jour de s’évanouir dans le sable ?

3) Le vieux Dubaï

Mais heureusement, il y a le vieux Dubaï. Et c’est certainement là que s’est réfugiée l’âme du peuple dont je parlais plus haut.

C’est à cet endroit que dans les années 1800 une tribu s’installe le long d’une crique pour pratiquer la pêche à la perle. Dubaï est née sans imaginer sa folle destinée.

Nous sommes en plein ramadan. C’est l’heure de la rupture du jeûne. Les hommes se rassemblent près de la mosquée pour partager leur repas.
Cela ne donne pas l’impression de vieux quartiers, tout a été restauré mais cela a un côté authentique. Les tours que l’on voit au-dessus des maisons sont un système de climatisation naturelle. L’air rentre par une des quatre ouvertures en fonction de la direction du vent. Il descend dans les pièces en chassant l’air chaud qui ressort par une autre ouverture de la tour.
Sur une petite place recouverte de sable, comme un fil ténu entre le Dubaï moderne et celui des origines, un bédouin vit réellement dans sa tente, avec son faucon, son chameau et tout son matériel pour se nourrir.
Nous empruntons un petit bateau traditionnel pour aller en quelques minutes d’un côté à l’autre de la crique et de passer ainsi du village au souk.
Le coin des parfumeurs où vous pouvez créer votre propre parfum ou on vous reconstitue la formule de votre parfum préféré.
Toute une partie du souk est consacrée à la vente d’or. Ici, on ne se contente pas de présenter quelques pièces, ce sont des monceaux de colliers, bracelets et autres bijoux qui s’accumulent dans chaque boutique.

Ce soir au moment où le bateau quitte Dubaï, sur un quai désert une camionnette qui ramasse des barrieres, klaxonne pour nous dire un dérisoire au revoir bien loin des départs festifs que nous avons connu dans les autres ports.

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