
Tchi Tchi Tchi.. Tchi Tchi Tchi…. Un mexicain basané
Est allongé sur le sol
Le sombrero sur le nez
En guise en guise en guise en guise en guise en guise de parasol…. Tchi Tchi Tchi.. Tchi Tchi Tchi
Lapinou ! Lapinou ! Tu me casses les oreilles avec ta guitare, tes maracas et ta voix de fausset ! Et c’est quoi cet accoutrement ridicule ?
Du calme, du calme! Moi, Monsieur quand je visite un pays, je ne suis pas la caricature du touriste franchouilllard! Je me fond dans la population, je fais local, et nul ne me traite de Gringo Lapinos.
Mais tu crois que nous allons rester 2 mois au Mexique ? Toi qui sais toujours tout sur tout, tu n’as pas vu le programme ? Non seulement nous ne faisons que deux escales, mais c’est service minimum, quelques petites heures par jour, pas de quoi faire connaissance avec les autochtones et pas de quoi faire de grandes excursions. Alors remballe ton accoutrement et on ne traîne pas !
31 Janvier: Puerto Vallarta
Les choses étant clarifiées avec Lapinou, nous debarquons à Puerto Vallarta, station balnéaire réputée du Mexique.
La ville est enclavée entre mer et massif montagneux. En bord de mer, nous profitons d’une jolie promenade sur le Malecon, qui offre de très beaux points de vue sur la baie.




Nous quittons le Malecon et les hôtels qui bordent le front de mer pour nous enfoncer dans les petites rues qui grimpent vers le massif montagneux.


Voilà quelques autres vues du centre ville très sympa. Nous voyons de plus en plus de street art à chaque étape de notre voyage. Les villes deviennent des musées à ciel ouvert, on en redemande.










Après la visite de la ville, notre bus nous emmène, vers la campagne, pour visiter une hacienda ou l’on élabore de la tequilla.
Nous tombons dans une usine à touriste, où les groupes s’enchaînent pour la visite. IL faut attendre son tour.
On en profite pour déguster quelques tacos, pas trop chers, si on ne se fait pas arnaquer sur le rendu de la monnaie. Pour moi c’est 10 Dollars, mais dès que je fais mine de protester, le serveur, avec un grand sourire, me tend un billet de 10 dollars. Ca n’a pas marché avec moi, ça fonctionnera avec d’autres) .

Les explications sur le processus de fabrication de la tequila à partir du bulbe de l’agave bleu, sont très intéressantes. Cuisson du bulbe pour transformer l’amidon en glucose, broyage pour récupérer le jus sucré, puis fermentation, distillation et vieillissement en fût , à part le traitement initial de l’agave, tout est classique.
Le tout se solde par une dégustation très complète de 7 shots de différentes tequillas (et on ne lésine pas sur les doses servies) . On voit bien les différences de qualité. Personnellement je n’en ferai pas une folie.
L’avantage, c’est qu’au moment de partir, une forme de zénitude qui m’envahit me fait oublier l’usine à touriste. On repart heureux vers de nouveaux horizons.

1er Février: Cabo San Lucas
Aujourd’hui, Christophe un de nos amis du grand groupe que nous formons, s’est occupé de trouver 2 grands catamarans, (2 X 50 personnes) pour une excursion dans la baie de Cabo San Lucas.
Ce port est situé à la pointe sud de la péninsule de basse Californie, qui délimite elle même, le golfe de Californie.

Cela a été une manière très agréable et très festive de découvrir de beaux panoramas et une faune marine d’une grande richesse.
Mais nous espérions surtout (et nous n’avons pas été déçus) apercevoir des baleines.
Un certain nombre d’entre nous, encore plus chanceux, ont pu voir des éléphants roses, après quelques verres de différents cocktails offerts avec largesse par l’équipage.















Nous avons beaucoup de chance. Des baleines, il y en a, et vraiment beaucoup.
Le problème c’est de les photographier. Car la baleine ne sait pas tenir la pause. Certaines vous saluent de loin, de leur souffle majestueux. Impossible de les photographier, pour quelqu’un comme moi, qui a pris le parti de voyager très léger, juste avec un smartphone, et qui a relégué autres reflexs aux objectifs encombrants.
Mais certaines plus avenantes, viennent nous saluer, mais le temps de se tourner dans la direction des exclamations, de cadrer, d’appuyer sur le déclencheur, Madame la baleine estime que c’est assez et nous tire sa révérence! Alors il faut attendre entre 5 et 10 minutes pour la revoir sortir.
Au bout d’un moment je change de technique: une main pour me tenir au bastingage, l’autre qui tient le smartphone que j’ai déclenché en mode vidéo, pendant près d’une heure. Et je filme la mer. Des que j’entends un cri je me tourne et je cadre. Et ça marche, je capte quelques séquences.
De retour dans notre bateau, je re-visionne le tout (j’ai failli avoir le mal de mer faisant cela) pour récupérer une trentaine de secondes d’images à peu près correctes. Voilà ce que cela donne, en photo déjà, puis en vidéo.



Retour vers 14h30 au bateau pour une navigation vers San Diego, première de nos étapes USA, à la frontière mexicaine. Adios amigos !

Bravo, Thierry, ton reportage m’a embaleiné…j’en perds mon latin….
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Toujours plein les yeux 🤩
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Petite escale au Mexique bien sympa, mais trop courte, on est frustré ! Superbe Street-Art en effet, d’actualité avec des figures masquées, et quelles couleurs ! C’est chouette les baleines, mais c’est dommage qu’il y ait autant de bateaux autour d’elles…
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