Les photos qui vont illustrer cet article et le suivant (Tokyo), sont celles de mon amie Danièle que je remercie. Au moment du vol de mon téléphone, je n’avais pas eu le temps de sauvegarder les photos de ces deux destinations.
Nous ne venons pas à Shimizu pour la réputation de son port de pêche, ou pour la toute petite ville de Shizuoca à proximité, mais seulement parce que c’est l’endroit idéal pour tenter de voir le Mont Fuji.
Le problème est que souvent, ce mont emblématique du Japon reste dans les brumes et il faut parfois attendre plusieurs jours pour le voir en entier.
Nous sommes arrivés le matin à 8 heures et ce n’est que vers 15 h00 que le Mont Fuji est devenu presque totalement visible pour notre plus grand plaisir.

En attendant que le ciel se dégage nous en avons profité pour aller dans la petite ville de Shizuoca, à un quart d’heure en train du port, afin voir le petit château féodal de Sunpu dont les premières constructions datent de la fin du 16e siècle.
Les Japonais le surnomme l’île flottante, en voyant la photo on comprend pourquoi.


Il n’y a pas grand-chose d’autre à faire dans cette petite ville, et nous décidons de retourner vers le port et de reprendre le train.
Je vois sur mon plan que nous ne sommes pas loin de la gare, on s’y dirige sauf que ce n’est pas la bonne gare.
Il faut dire que je n’avais pas trop prêté attention à la gare par laquelle nous étions arrivés, nous n’étions pas sortis du château par la même porte et surtout je n’avais pas marqué la position de la bonne gare sur mon logiciel maps me. Heureusement je repère sur mon plan une gare à proximité, et après une petite marche on se retrouve dans un quartier pavillonnaire de banlieue devant une gare désaffectée.
On a vite compris que l’on s’était éloigné de la bonne gare, on décide de prendre un taxi, pour rentrer directement au marché aux poissons près du port afin d’y déjeuner.
Cela a été un grand moment pour expliquer notre destination au chauffeur ( qui à mon avis pouvait revendiquer ses droits à la retraite, même avec les nouveaux critères de la réforme macron) qui ne parlait pas un mot d’anglais, et qui avait un peu de mal avec notre carte où le nom des rues était écrit en anglais.
Et en plus pour lui simplifier la vie, il a fallu qu’il appelle un autre chauffeur car nous étions 6.
On est finalement arrivé à bon port (le terme est approprié) et tout cela s’est terminé autour d’un excellent déjeuner de poisson cru, juste avant de pouvoir faire la photo du Mont Fuji.


Nous reprenons en milieu d’après midi notre trajet vers Tokyo

on attend la suite!
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Ah oui, super le mont Fuiji, les fruits de mer aussi, n’est pas Jean Marie ?
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Ah le mont Fuji est heureusement sorti des nuages pour vous 😀
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