Nous avons un programme chargé pour ces deux journées à Tokyo. Dès notre arrivée, nous rencontrons Stéphane qui sera notre guide efficace passionné et sympathique et qui nous emmène de suite au parc imperial Shinjuku Gyoen. C’est un des plus grands parcs de la ville, qui est connu pour ses milliers de cerisiers. Nous avons beaucoup de chance car la floraison des arbres est à son optimum.






On change complètement d’univers avec le quartier Harajuku. Stéphane nous a concocté un programme pour que nous ayons la meilleure vision possible de la grande diversité des quartiers de Tokyo.
Après le calme du parc, on arrive dans la rue Takeshita qui est la rue emblématique du quartier. Il y a énormément de boutiques de cosplay ( qui vendent des vêtements, des perruques, des accessoires pour se déguiser en personnage de manga). On voit dans cette rue ultra bondée beaucoup de filles déguisées en personnage de manga. C’est étonnant mais elle ne se laissent pas photographier facilement.


On continue à faire des montagne russes au niveau ambiance en visitant le sanctuaire Meiji-Jingu.
C’est un grand sanctuaire shintoïste créé en 1915 et dédié aux âmes de l’Empereur Meiji et de son épouse. C’est le plus grand lieu de culte shintoïste du pays.

Sur le chemin qui mène au sanctuaire on voit un empilement de barils de saké. Ce sont des offrandes faites au temple. On retrouve ici comme à Kyoto l’attachement des Japonais, aux cérémonies et aux rites.




On fait encore le grand écart pour finir la avec le quartier Shibuya

C’est un grand quartier très moderne à proximité de la gare du même nom.

Shibuya est surtout connu par la présence du plus grand carrefour du monde. Plus de 2 millions de personnes le traversent chaque jour. Chaque fois que le feu est rouge pour les véhicules, 2500 personnes se précipitent pour traverser dans tous les sens cet immense carrefour.

À une extrémité du carrefour, il y a une place où l’on peut voir la statue d’un petit chien. Cette statue a été érigée en souvenir d’un chien bien réel, qui venait attendre chaque jour son maître qui rentrait du travail et qui arrivait à la gare de Shibuya.
Lorsque son maître est décédé, le chien a continué à venir chaque jour attendre son maître jusqu’à sa mort pendant 15 ans.

Le lendemain nous commençons notre visite sous la pluie, en arrivant à la gare centrale de Tokyo.

Cette gare qui a été construite au début du 19e siècle, donne sur l’avenue qui conduit au palais Impérial.
Stéphane nous explique tout le symbolisme qu’il y a, dans cette proximité entre la gare moderne et le palais voulu par l’empereur Meiji. Cet empereur a pris conscience du retard technologique du Japon resté fermé sur lui-même pendant des siècles, par rapport au reste du monde.
Avant Meiji, l’administration du pays était confiée aux Shoguns qui ont maintenu longtemps le pays dans une ère féodale. Au milieu du 19e siècle, les Américains ont forcé le Japon à s’ouvrir au commerce avec les autres états en créant des comptoirs dans les ports Japonais. L’arrivée de quelques bateaux de guerre modernes ont suffit à convaincre les Shoguns à accepter ce dictât.
Devant cette prise de conscience de leur faiblesse, certains shoguns réformateurs se sont tournés vers l’Empereur, pour qu’il assure l’unité du pays et qu’il reprenne une gouvernance centralisée, permettant une mutation rapide du pays vers une ère moderne.
Cela a été confié à l’empereur Meiji, qui a unifié le pays autour d’une religion d’État le shintoïste, et qui a entreprit une politique de modernisation du pays à tous les niveaux. (D’où le symbole de la gare moderne) .
De nombreux japonais sont partis étudier toutes les technologies dans les pays occidentaux, et on mis leurs nouvelles connaissances au bénéfice de l’évolution de leur pays.
Voilà comment les Japonais ont eu les moyens de s’engager au 20e siècle dans leur politique expansionniste, qui les a amené à se confronter lors de la seconde guerre mondiale (à armes égales) aux autres puissances.
Nous visitons les jardins du Palais Impérial sous la pluie. Le palais lui-même n’est pas ouvert à la visite bien que l’empereur n’y vive pas. Nous nous promenons autour des fortifications.



Nous terminons notre visite de Tokyo par le quartier Asakusa qui a été reconstruit après la guerre en gardant l’atmosphère des vieux quartier de Tokyo.
C’est dans ce quartier que l’on découvre le plus vieux temple bouddhiste de Tokyo, le temple Senso ji. Ce temple a été créé au 5e siècle suite, selon la légende, à la découverte d’une statue de la déesse Kannon dans la rivière proche.





Comme dans chaque lieu religieux du Japon, on croise beaucoup de personnes en tenue traditionnelle qui viennent prier.







Je laisse, si un jour vous allez sur Tokyo et que vous souhaitez être accompagné d’un excellent guide le numéro whatsapp de stephane +81(0)80-4862-2251, mail: stephane.chapuy@gmail.com, ainsi que les références d’un livre sur la cuisine japonaise écrit par lui ainsi qu’une autre personne. Il doit être disponible sur Amazon.


Un bel aperçu de Tokyo, ça donne envie .
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Magnifiques cerisiers ! On se disait bien qu’il manquait un chapitre au Japon 😉. Merci pour cette découverte ! Bisous 😘
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Vous êtes arrivés au bon moment pour la fleuraison des cerisiers…magnifiques photos.
Bonne continuation…
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